Comme le monstre du Loch Ness, l’hydrocureur de notre commune - vous savez…, cet engin qui sert à curer nos avaloirs -, tout le monde en parle, mais personne ne le voit...
Lors du dernier conseil communal de ce 25 juin 2024, on a (particulièrement le public présent) reparlé de la catastrophique gestion du curage des avaloirs. Faute de matériel en ordre de marche, les autorités communales ont sous-traité, pour un prix voisinant les 70 000 € ce travail à une entreprise extérieure. Ne sachant obtenir, de la part des autorités responsables, la vérité sur le déroulement chaotique de l’opération, nous ne nous hasarderons pas à porter d’autres jugements sur les compétences du sous-traitant.
Cet épisode malheureux n’aurait jamais dû apparaître dans le cadre d’un fonctionnement normal d’une commune. En effet, notre service travaux possède une hydro-cureuse qui est en panne depuis plusieurs années et qui n’a jamais fait l’objet d’une procédure de mise en réparation, et ce, malgré l’existence d’un budget pour y subvenir.
Lors du conseil communal on a tout entendu, jusqu’à affirmer que les ouvriers communaux ne voulaient plus faire ce travail malgré un sursalaire de 25%. On a même dû entendre un élu PS, déclarer que la machine avait été réparée, mais séquestrée par le réparateur qui n’avait pas été payé…, faute de budget. Cet élu devrait être censé connaître la règle : une dépense ne peut être engagée que si et seulement si l’article budgétaire existe et que le montant qui y est inscrit est suffisant pour honorer les factures.
En fait, dans cette affaire, comme dans de nombreuses autres, les autorités communales et leurs afficionados ont décidé d’un narratif visant à rejeter leur multiples carences sur le dos de personnes qui n’ont aucun pouvoir pour lancer des procédures de réparation du matériel d’entretien.
Ils persévèrent dans leur choix suicidaire de la technique de la terre brûlée.
Source photo: BelgaImage